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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 13:14

JE SIGNE POUR LA 6ème RÉPUBLIQUE

Changeons la Constitution pour rendre notre pouvoir à nous, citoyens !

N’attendons pas les consignes !

Les initiateurs de notre mouvement sont ceux qui décident, à cet instant, d’agir ensemble.

Notre mouvement commence comme un réseau social.

La « toile » est la plus grande place publique de notre pays.

Ici, place au peuple !

« Je demande l’élection d’une assemblée constituante qui fonde avec les citoyens la 6ème République.

Une République débarrassée de la monarchie présidentielle et fondant les nouveaux droits personnels, écologiques et sociaux dont notre pays a besoin.

Je recevrai par mail les informations sur le Mouvement pour la 6ème République. »

Cette fois, c'est reparti !

Vous pouvez signer pour la 6ème République ici:

http://www.m6r.fr/2014/09/je-signe-pour-6e-republique/

Partagez cette image et ce lien avec vos amis même si vous avez déjà pu signer !

Je signe :

Je demande l'élection d'une assemblée constituante :

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 13:44

Extrait du Blog de Jean-Luc Mélenchon 

Parlons-en de cette famille-parti-marque-déposée. « L’Express » et les autres journaux qui ont travaillé dur à dédiaboliser le FN et à me diaboliser, jouent une carte de propagande permanente sur le thème auto-réalisateur selon lequel La Famille serait la nouvelle représentation des travailleurs. Des travailleurs en général. Pas de ceux de droite seulement. Au contraire, il est toujours lourdement affirmé que ce sont des travailleurs de gauche qui sont les plus attirés. J’ai même entendu un de ces passe-plats du FN en costume de médiacrâte dire qu’il « n’y a plus que le Front National pour défendre les ouvriers ».

Mais la place particulière du FN dans cette affaire doit être bien connue elle aussi pour que soit bien compris comment le rôle traditionnel de chien de garde de la finance est assumé tranquillement par cette organisation.

Les débats parlementaires sur l'amnistie et l'interdiction des licenciements boursiers apportent une bonne démonstration de cette permanence de l’histoire de l’extrême-droite. Marion Maréchal Le Pen a déposé douze amendements sur ces deux textes. Tous expriment crûment sa haine de classe pour les salariés en général et les syndicalistes en particulier. Et chacun vise à protéger le patronat et sa toute-puissance dans l'entreprise. La nièce Le Pen s'est violemment opposée à l'amnistie pour les syndicalistes. Elle a bien évidemment déposé un amendement de suppression de l'article d'amnistie. C'est une posture de classe, directement inspirée du patronat et de la droite réactionnaire. La preuve ? N’allez pas croire que Marion Le Pen soit opposée "par principe" à l'amnistie comme un solférinien. En effet, elle a proposé un amendement qui visait à amnistier les groupuscules d'extrême-droite et intégristes auteurs de violences au cours des manifestations contre le mariage pour tous. Et sa tante, Marine Le Pen, proposait lors de la présidentielle une amnistie pour les coupables d'excès de vitesse de 20 km/heure. Mais lorsqu'il s'agit des syndicalistes et des salariés en lutte, le FN reprend place du côté de ceux qui cognent. La nièce Le Pen a ainsi dénoncé "un texte scandaleux et anachronique proposé par l’extrême gauche", "une mesure clientéliste qui va inciter les syndicalistes casseurs et violents à récidiver". Enfin, elle a dressé un parallèle révélateur de sa mentalité d’héritière des « camelot du Roi » parlant « d’une loi faite pour quelques citoyens comme à l’époque des lois contre les descendants de la monarchie". Comme si les infâmes sanctions contre des salariés qui défendent leur emploi pouvaient être comparées aux justes précautions prises contre les traitres à la patrie d’Ancien Régime. Chez Le Pen, on sait où sont ses ennemis. Juste dans le camp inverse du notre. Un des amendements de la nièce voulait moquer la lutte de ces salariés poursuivis. Elle proposait que l'amnistie ne s'applique qu'aux salariés "à jour de leur cotisation, soit au Parti Communiste Français, soit à la Confédération Générale du Travail, soit à Solidaires Unitaires Démocratiques – SUD". Zut ils nous ont oublié et nous réclamons l’honneur de leur dégoût. C'est sûr que ce n'est pas au Front National qu'on trouverait des militants dévoués pour les autres, des travailleurs en lutte pour leur emploi. Juste des pîtres qui jouent du bras tendu. Sa liste est l'hommage du vice à la vertu.

Dans le détail, tous les amendements Le Pen visaient à vider notre proposition de loi de sa substance. Notre texte interdisait les licenciements économiques et suppressions d'emplois dans les entreprises ayant "constitué des réserves ou réalisé un résultat net ou un résultat d’exploitation positifs au cours des deux derniers exercices comptables" ou ayant "au cours des deux derniers exercices comptables, distribué des dividendes ou des stocks options ou des actions gratuites ou procédé à une opération de rachat d’actions". La nièce Le Pen proposait de supprimer le versement de dividendes de cette liste. Cela revenait donc à continuer à autoriser les licenciements économiques dans les entreprises versant des dividendes. C'est-à-dire à rien de moins qu'accepter les licenciements boursiers. Le FN vote pour les licenciements boursiers, répétez-le aux nigauds qui croient que cette fantoche va les défendre !

L'argument de Le Pen est une preuve de son lien hypocrite avec la grande finance mondialisée. En effet, elle motive son amendement de la façon suivante : "La distribution de dividendes n’est aucunement le fait des seules grandes entreprises cotées en bourse. Toutes les entreprises sont concernées, en particulier les nombreuses PME ayant été transmises ou rachetées par un mécanisme de LBO. Dans ce schéma, le versement et la remontée des dividendes est une condition de la viabilité du montage, en finançant le rachat de la cible par la holding qui a contracté l’emprunt". Vous avez bien vu, la famille Le Pen défend les opérations en LBO. Ces opérations qui ne sont que des attaques des vautours de la finance mondiale. Elles consistent à racheter des entreprises par emprunt, puis à faire rembourser l'emprunt en pompant la trésorerie de l'entreprise rachetée. Et à s'en débarrasser sitôt la rentabilité exigée atteinte. Nous défendons l'interdiction des licenciements boursiers, la nièce Le Pen défend les montages des vampires financiers mondialisés ! Voilà une fois au pied du mur ce qu’il reste des boniments des Le Pen contre la « mondialisation ».  

Tous les autres amendements Le Pen sont dans la même veine. Un proposait de limiter l'interdiction des licenciements boursiers aux seules entreprises cotées en bourse. Un autre visait à supprimer notre interdiction des suppressions d'emploi qui s’opèrent sous d'autre forme que des licenciements. Ainsi, cet amendement Le Pen permettait les « plans de départs volontaires » et autres sornettes de ce genre qui voient Sanofi ou Renault se débarrasser de milliers de salariés sans licenciements. Un troisième amendement Le Pen visait à réduire l'application de notre proposition de loi aux seules entreprises alors que notre texte élargissait les interdictions aux "groupes". On a vu, par exemple dans le cas de Sodimedical, combien les groupes jouent avec les trésoreries de leurs filiales pour masquer leur responsabilité et contourner la loi.

Enfin, le dernier amendement Le Pen supprimait l'article 7 de notre proposition de loi. De quoi s'agit-il ? Nous avions proposé de supprimer le mécanisme de la rupture conventionnelle. Ce dispositif a été créé par la loi dite de "modernisation du marché du travail" votée en 2008 par l'UMP. C'est un mécanisme qui permet à un employeur de se débarrasser d'un salarié sans le licencier en faisant pression sur lui pour qu'il accepte un accord de gré à gré. Les abus sont légions de salariés qui n'ont d'autre choix que de céder. Et ce mécanisme est bien sûr bien moins protecteur pour un salarié qu'un licenciement. Environ 900 000 ruptures de CDI ont été actées en cinq ans avec ce dispositif. Oui, c’est le bon chiffre ! Près d’un million de licenciements ont été infligés de cette façon. C'est aujourd'hui une machine à créer des chômeurs et à supprimer des emplois en catimini. La rupture conventionnelle doit être supprimée. En la défendant, la nièce Le Pen s'est ralliée à la politique de Sarkozy. Et bien-sûr, à celle du MEDEF.

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 17:53
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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 09:02

Lors du long propos présidentiel qui, aux alentours de la dixième minute, a dû perdre l’essentiel de ses auditeurs assommés de chiffres et de jargon technique. François Hollande mettait en scène et en mots la cérémonie de ses adieux à la gauche. « Je ne suis pas un président socialiste, je suis le chef d’État de la France ».

 Avec un abus impressionnant du « je ». Voilà la révélation de cette intervention : l’évaporation de la politique, des débats, des alternatives, dans un « je » présidentiel renouant avec les pires démons de nos institutions.

 

Chacun sait aujourd’hui son plaisir entier à avoir endossé les habits de ce présidentialisme exacerbé et monarchique tant vilipendé dans le talentueux pamphlet du Coup d’État permanent. Mais François Mitterrand dut attendre un peu pour cela, laissant un temps l’illusion d’une démocratie sociale et parlementaire prospérer : 1983 fut un premier tournant ; en 1986, la cohabitation fut la renaissance d’un présidentialisme sans limite ; 1988-1995 fut une caricature de cette monarchie constitutionnelle à la française.

Il n'a pas parlé à la droite non plus : il n’a pas fait de pas important en sa direction. Alors à qui ? Les chefs d’entreprise et décideurs économiques, incontestablement : « J’ai besoin de tous les Français ! Et les chefs d’entreprise, leur réussite est la nôtre. »

François Hollande a parlé au centre. Un supposé centre géographique du paysage politique dont on ne voit plus guère la traduction politique. Ce n’est évidemment pas l’UDI de Jean-Louis Borloo, qui se retrouvera ce soir dans la majorité « hollandaise ». Il ne reste donc de visible… que François Bayrou. François Bayrou, dont les positions politiques et sociales, les harangues contre la dette publique, les engagements européens et même la posture solitaire « au-dessus » des partis, apparaissent plus que jamais compatibles avec la nouvelle doxa présidentielle.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 16:47

 

Meeting de Metz en direct à partir de 19h30Meeting de Metz en direct à partir de 19h30

Voir les 25 premières mesures

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 16:31

Le mariage, cette si belle institution patriarcale, magnifié au XIXe siècle et inscrit dans notre sacro-saint Code civil... Pourquoi s’attarder sur cette construction sociale qui valorise le couple au détriment de l’individu ? Pourquoi privilégier un système aux yeux duquel certain-e-s citoyen-ne-s sont marginalisés, pire, privés de droits ? Féministe, ce n’est pas tant le « mariage pour toutes et tous » que je revendique, c’est « l’égalité pour toutes et tous ». C’est au nom de l’égalité, valeur fondatrice de notre République, proclamée partout et si peu appliquée, que j’affirme que chaque citoyen-n-e doit bénéficier des mêmes droits, notamment celui de se marier s’il le souhaite.

C’est au nom de l’égalité que la filiation doit être ainsi reconnue, que l’adoption doit être un droit pour toutes et tous. C’est encore en son nom que la procréation médicalement assistée doit être possible pour toutes les femmes. De quoi a-t-on peur ? D’un effondrement de la société ? Allons, soyons réalistes et regardons au-delà de nos frontières ! De découvrir à quel point notre société est inégalitaire ? C’est plus vraisemblable ! Et que celles et ceux qui se prétendent porte-parole des enfants leur laissent vraiment la parole.

Car il est évident que les détracteurs du « mariage pour toutes et tous » se cachent derrière cette question pour dissimuler leurs positions homophobes. Écoutons ces enfants élevés dans des familles homoparentales ! Ils ne sont pas moins forts, pas moins faibles que les autres. Aspirant seulement à grandir dans un monde sans haine et sans ignorance. Un monde qui leur renvoie pourtant chaque jour intolérance, homophobie et lesbophobie. Le « mariage pour toutes et tous » est un beau symbole. Il doit marquer une première étape dans un processus politique global de lutte contre les discriminations de genre, qui permettra à chacun-e de s’épanouir sans le poids des normes sexistes et hétérosexistes.

 

Djeneba Keita, conseillère régionale d’île-de-France (PcF), Présidente du centre Hubertine-auclert

 

L'humanité en ligne

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 18:27

 

Les vœux de lutte d'Édouard Martin

Mes chers compatriotes,

Je suis Edouard Martin, je suis salarié à Arcelor-Mittal à Florange où je me trouve. Derrière moi, les hauts-fourneaux qui sont arrêtés depuis dix-huit mois. Je profite de l'instant qui m'est donné pour lancer un petit message. Je voudrais faire référence au slogan de la CFDT dans les années 70 qui était le suivant: « Vivre et travailler au pays ».

Pour moi, vivre et travailler au pays, ce n'est pas un lieu géographique entouré de frontières de barbelés ou de grillages où on empêcherait les gens de circuler ici et là. Vivre et travailler au pays, c'est surtout vivre là où nous avons grandi, là où nous voulons continuer notre vie, là où nous voulons que nos enfants grandissent et aient aussi un avenir. C'est cette usine derrière moi qui représente tout cela.

Et si nous nous battons aujourd’hui contre la fermeture de cette usine, c’est parce qu’il nous semble invraisemblable, incongru de fermer une usine qui produit les meilleurs aciers au monde, qui est compétitive, qui fait des bénéfices quand l'économie va mieux. Et c'est là-dessus que le combat se porte. C'est tout sauf un combat corporatiste. C'est un combat que nous menons pour l'intérêt général, pour notre région, notre territoire, pour le pays, pour l'Europe.

Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est surtout arrêter, arrêter de servir le système qui se détruit, qui nous détruit, qui s'autodétruit : la finance internationale. Voilà le but de notre combat. C'est contre tout cela que nous essayons de nous battre. Et c'est contre tout cela que nous souhaitons gagner, pas uniquement pour nous, mais pour l'ensemble de la société, pour l'ensemble des humains et des ouvriers que nous sommes.

Je profite aussi de cet instant pour faire référence à Jean Jaurès puisque les socialistes sont au pouvoir. Et de manière à ne pas écorcher sa pensée, ni ses propos, je propose de vous lire un court passage d’un discours qu'il a tenu lors de la grève des mineurs de Carmaux (NDLR: dans le Tarn en 1892). Il s'exprimait contre la bourgeoisie qui essayait de faire taire les luttes des ouvriers, la lutte des prolétaires:

« Et vous vous étonnez de la véhémence de nos paroles, de la force de nos accusations ! Mais songez donc que nous parlons au nom d’un siècle de silence ! Songez donc qu’il y a cent ans, il y avait dans ces ateliers et dans ces mines des hommes qui souffraient, qui mouraient sans avoir le droit d’ouvrir la bouche et de laisser passer, en guise de protestation, même leur souffle de misère : ils se taisaient. Puis un commencement de liberté républicaine est venu. Alors, nous parlons pour eux, et tous les gémissements étouffés, et toutes les révoltes muettes qui ont crié tout bas dans leur poitrine comprimée vibrent en nous, et éclatent par nous en un cri de colère qui a trop attendu et que vous ne comprimerez pas toujours. »

Donc, si j’avais un vœu à émettre pour l’année 2013, il serait de dire, à vous, mes chers concitoyens : ne vous taisez pas ! Combattez, luttez ! Ne laissez pas faire cette classe dominante qui essaye de nous mettre à terre ! Eh bien avec nous, nous ensemble, nous allons montrer qu'un autre modèle est possible, qu’une autre vie est possible, et que la finance internationale ne passera pas au détriment de l’intérêt des citoyens que nous sommes.

Je vous souhaite une très belle année 2013.

Vive la France ! Vive la République !

 

A retrouver sur Mediapart ...

 

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 16:27

Vendredi 16 novembre 2012, Jean-Luc Mélenchon a prononcé un discours de plus d'une heure trente lors du meeting "A bas l'austérité !" organisé par le Parti de Gauche au gymnase Japy à Paris.

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 14:16

Illustration_contre-budget_pg « There is no alternative » est l’attitude adoptée par le gouvernement Ayrault, incapable de répondre à l’urgence de la crise actuelle. Dans la lignée de Schröder, Zapatero et Papandréou, la majorité PS-EELV reprend les recettes injustes et inefficaces de la social-démocratie européenne : hausse de la TVA, baisse de la dépense publique et des investissements, réformes favorables au capital et non aux salaires, absence de transition énergétique à la hauteur des enjeux écologiques, etc. Or une autre logique est possible ! Le contre-budget présenté par le PG le démontre. Le partage des richesses et l’investissement public pour la planification écologique y sont les moyens d’une relance de l’activité et de l’assainissement des finances publiques.

Une autre logique : à bas l’austérité


Alors que le gouvernement baisse les bras face à la finance et laisse se multiplier les plans sociaux, le contre-budget du PG prévoit la création d’un pôle financier public, via la nationalisation des activités de dépôt des banques privées. Cela permettrait d’investir massivement pour relancer l’activité et notamment aider les salariés à préempter les usines menacées de fermeture ou sauver la sidérurgie française en nationalisant Arcelor Mittal. En parallèle, nous obligerions les entreprises qui licencient malgré une activité viable à rembourser les aides publiques. Celles-ci seraient aussi strictement conditionnées à des critères sociaux et écologiques de relocalisation.

À l’opposé de l’absurde règle d’or, du dogme de la croissance infinie, nous proposons de suivre la règle verte en impulsant une planification écologique, avec des investissements massifs pour la conversion écologique de l’outil productif, des circuits de distribution et de consommation.

Relancer l’activité et faire reculer le chômage


Nous relevons donc le défi de mieux répartir la fabuleuse richesse créée par le travail des salariés pour la réaffecter aux usages les plus utiles au progrès écologique et social. Notre contre-budget 2013 s’émancipe ainsi de la pensée unique, réunissant PS et UMP, qui, sous prétexte de réduire les déficits, impose une cure d’austérité sans précédent au peuple. Nous misons au contraire sur la relance de l’activité pour attaquer le chômage.

Notre budget instaure donc immédiatement une dynamique macroéconomique favorable à l’emploi et aux productifs plutôt qu’aux spéculateurs. Il est accompagné d’une nouvelle politique du financement des entreprises, et notamment des facilités de crédit pour les PME permettant de soulager leur trésorerie. Un exemple très concret : une PME de 100 salariés qui investit 6 millions d’euros en empruntant à taux très bas proche de zéro grâce à un pôle financier public économiserait jusqu’à 341 euros par mois et par salarié par rapport à un prêt à 8 %. Cela correspond environ au montant de l’augmentation du SMIC à 1 700 euros bruts.

Soutenir le pouvoir d’achat populaire


Le contre budget du PG permet de soutenir la demande intérieure par une hausse du pouvoir d’achat et une redistribution des revenus :

  • hausse du SMIC à 1 700 euros bruts,
  • relèvement du traitement des fonctionnaires pour rattraper les pertes de pouvoir d’achat depuis 2000,
  • hausse des minimas sociaux au dessus du seuil de pauvreté.

Au service de l’emploi, notre budget soutient aussi la redistribution des heures travaillées grâce au retour à la retraite à 60 ans, à l’application réelle des 35h et à la refiscalisation des heures supplémentaires. Une amélioration des conditions de travail financée par la suppression des exonérations de cotisations inefficaces (20 milliards sur 28) et la taxation des revenus financiers des entreprises.

Taxer la rente plutôt que le travail


Notre budget fait le choix du travail contre la rente. Il est conçu pour le peuple et non sous la dictée des « experts », des lobbies et de l’Union européenne. À mille lieux des préconisations de l’aberrant rapport Gallois et des exigences du MEDEF, nous proposons de prendre l’argent là où il dort pour le dépenser utilement :

  • Quand 85% des réductions d’impôts profitent aux 10% les plus riches, nous arrêterions les gaspillages : toutes les mesures fiscales injustes de la droite que le gouvernement Ayrault pérennise seraient supprimées. Refusant la pression du patronat, la « niche Copé » sur les plus-values de cession serait supprimée ainsi que la totalité des niches fiscales sans utilité économique, sociale ou écologique réelle. 42 Mds € seraient ainsi récupérés dès la première année.
  • Là où le pouvoir en place se contente de surtaxer les revenus d’activité supérieurs à 1 million d’euros à 75% en exonérant les revenus du capital, nous proposons une réforme complète de l’impôt sur le revenu afin de le rendre plus progressif (14 tranches ; un revenu maximum établi à 20 fois le revenu médian) et plus juste (suppression du prélèvement libératoire, réintégration des revenus du capital et concentration des hausses sur les très hauts revenus). 20 Mds € supplémentaires seraient ainsi récupérés par an, soit au moins vingt fois plus que la réforme de l’impôt sur le revenu du gouvernement Ayrault.
  • Au lieu d’augmenter aveuglément la TVA, impôt le plus injuste qui soit, pour reprendre 7 milliards à tous les Français, nous ciblerions les consommations nocives et inefficaces en récupérant 9,1 milliards via une TVA à 33% sur le luxe et l’imposition des hautes transactions immobilières. La révolution fiscale permettra ainsi de transformer le modèle de production en s’attaquant aux nuisances sociales et écologiques de toutes sortes : exploitation, spéculation, pollution, publicité, …


Un budget qui rapporte plus qu’il ne coûte


Dès la première année, les ressources nouvelles prévues dans le contre budget du PG s’élèvent au total à plus de 130 milliards d’euros. Ces marges de manœuvres permettraient de financer 100 milliards d’euros de dépenses nouvelles dés 2013 au service du progrès social et écologique. Comme le programme l’Humain d’abord, notre budget rapporte plus qu’il ne coûte. Il permettrait donc de stopper la spirale d’appauvrissement de l’Etat et de réduire effectivement la dépendance du pays face à la dette et aux marchés financiers. Nous proposons d’ailleurs d’économiser 20 mds d’euros dès 2013 sur les intérêts de la dette (47 mds d’euros au total). C’est possible en faisant acheter par notre pôle financier public des obligations d’Etat à taux très réduits. Les banques publiques du pôle pouvant ensuite se refinancer auprès de la BCE pour rompre l’actuel circuit absurde de la dette publique vendue au prix fort aux banques privées.

Un budget qui dépense pour l’Humain d’abord


Nous mettrions en place les investissements écosocialistes qui s’imposent dont 55 Mds € pour partager les richesses et abolir l’insécurité sociale. 16 Mds € seraient aussi affectés en 2013 au financement de la planification écologique et pour donner la priorité à une agriculture paysanne saine. Nous stopperions l’aberrant projet de l’aéroport de Notre-Dame des Landes et investirions plus de 16 Mds d’euros dans des projets utiles socialement et écologiquement soutenables : création d’un pôle public de l’énergie, investissement dans les énergies renouvelables, sortie du nucléaire, plan pour le transport ferroviaire, etc. Un budget de gauche choisit l’émancipation humaine plutôt que les intérêts financiers des puissants : nous investirions donc massivement dans l’éducation, la recherche, la culture et l’éducation populaire à hauteur de 15 Mds d’euros de dépenses nouvelles. Nous donnerions des moyens pour la justice, l’égalité entre les territoires et les quartiers populaires et ainsi œuvrer pour une 6ème République à la hauteur de la devise Liberté, Égalité, Fraternité, capable de faire progresser la paix dans le monde et construire une défense souveraine et altermondialiste (4 Mds €).

Quelques mesures chiffrées
  • Plan d’urgence pour le logement, pour financer notamment 200 000 nouveaux logements sociaux par an : - 32 Mds €
  • Revalorisation du point d’indice des fonctionnaires pour remédier au décrochage constaté depuis 2000 : - 11,4 Mds €
  • Doublement en 5 ans de l’utilisation des énergies renouvelables : - 9 Mds €
  • Doublement du budget de l’enseignement supérieur et la recherche sur 5 ans, création de 5000 postes d’enseignants-chercheurs et d’agents techniques: - 4,6 Mds €
  • Scolarité obligatoire de 3 à 18 ans : - 3 Mds €
  • Multiplication des moyens de la justice par 4 sur 5 ans : - 2,7 Mds €
  • Plan national de remise aux normes énergétiques de 700 000 logements et bâtiments publics : - 2,5 Mds €
  • Mise en place d’un service public de la petite enfance (création de 100.000 places en crèche) et renforcement des moyens de la protection de l’enfance : - 2,3 Mds €
  • Arrêt des reconduites à la frontière des sans-papiers : économie de 0,5 Md €
  • Sortie du traité de l’Atlantique Nord et arrêt de la participation aux opérations OTAN : économie de 0,5 Md €


Un budget d’intérêt général


Contrairement au budget austéritaire de Jean-Marc Ayrault, le nôtre est juste et efficace économiquement. Il permettrait une sortie de crise par la relance de l’activité et la planification écologique. La réforme fiscale radicale que nous proposons entraînerait une hausse soutenable du taux de prélèvements obligatoires de 45 à 49% de la richesse produite (soit le niveau du Danemark par exemple). En se concentrant sur les hauts revenus et le capital, ce contre-budget permettrait de rendre au travail, à l’économie réelle et au peuple 7,5% de la richesse créée, en la reprenant au capital.

Boris Bilia et Damien Prat

Voir :

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 14:12

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