François Hollande renie ainsi l'une de ses principales promesses électorales, celle de renégocier ce traité. Les décisions du sommet européen ne comportent en effet aucune mesure de nature à stopper la plongée aujourd'hui engagée de la zone euro dans un gouffre économique, social et démocratique. La ratification du Pacte budgétaire et les politiques d'hyperaustérité qu'il commande vont au contraire accélérer cette plongée. Pour Attac, la seule manière d'éviter ce désastre est que les citoyens s'emparent du débat et exigent d'être consultés par un référendum.
Non à la ratification du nouveau traité européen (TSCG) !
Ce début octobre 2012, L'Assemblée Nationale va être saisie d'un projet de loi visant à ratifier le traité européen Sarkozy-Merkel (TSCG - Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance).
Ce texte durcit encore la politique cadrée par les traités de Maastricht et de Lisbonne. Il prône à la fois l'austitité à perpétuité et le contrôle des budgets nationaux par la commission européenne.
Il généralisera à toute l'Europe les plans de misère imposés au peuple grec.
François Hollande s'était engagé à renégocier ce traité, appelé aussi pacte budgétaire, il n'en est rien !
Les mesures d'austérité permanente et de liquidation des droits des travailleurs sont entièrement maintenues :
- réduction massive des dépenses publiques
- baisse systématique des salaires, des retraites, de la protection sociale.
Ce traité est une remise en cause de toute souveraineté nationale pour l'ensemble des pays de l'Union Européenne.
En qoui consiste plus précisément ce traité ? Pourquoi les parlementaires ne doivent pas ratifier ce traité ? Y a-t'il d'autres solutions ? A quelles conditions ?
REUNION PUBLIQUE
avec les membres de la Coordination Départementale contre la ratification du TSCG
le jeudi 4 octobre à 18h30 à la chapelle des pénitents blancs à Carpentras
Non à l'austérité permanente,
le peuple souverain doit être entendu par ses élus.